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Malvoyant, il raconte comment il a réussi à quitter l’AI à 100%

Le Martignerain Hervé Richoz, atteint de dégénérescence maculaire, vit aujourd'hui uniquement de son travail. Une étape importante dans la vie de ce lauréat du prix de la réinsertion 2009 de l’assurance invalidité du Valais.

03 oct. 2019, 17:00
Hervé Richoz se dit heureux de ne plus être rentier, même s'il a encore quelques craintes.

Il a déjà eu «trois vies en une seule», chacune étant liée à sa vision, explique Hervé Richoz (58 ans), malvoyant et l’un des lauréats du prix 2019 de la réinsertion de l’AI Valais. Il a d’abord vécu avec une myopie non corrigée jusqu’à l’âge de 13 ans, avant de passer une période «normale» grâce à des lentilles de contact lui permettant de voir mieux. «Cela a duré de mes 13 ans à mes 33 ans.» A la suite de sa formation d’employé de commerce, il a alors occupé des postes dans divers domaines, dont l’un chez le fabricant de motos Yamaha. «Je travaillais dans les relations publiques, puis dans le secteur des pièces détachées. C’était une belle période de ma vie, car j’étais un motard passionné. C’était comme un rêve pour moi.»

Une vision très floue

Puis sa vie prend un tournant à 180 degrés. Sa vue se dégrade...

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