Les enfants prennent leur mal en patience, les yeux fixés sur leur hameçon. Ce dimanche à Crans-Montana, ils sont 44 à espérer que ça veuille bien mordre. Sur la rive ouest du lac Grenon, Léandre Siggen observe la scène avec satisfaction. Le nouveau président de la Société des pêcheurs de Sion – coorganisatrice de la journée d’initiation avec la Société de pêche de Crans-Montana – qualifie l’objectif de largement atteint. «On n’aurait pas pu encadrer plus d’enfants.»
Opération séduction pour l’«enfant terrible»
Le quadragénaire estime à un tiers le nombre d’apprentis pêcheurs indigènes, contre deux tiers de touristes. «Tout le défi, c’est de transmettre le virus à la jeune génération, car la pêche est un sport vieillissant.»
Pour ne pas dégoûter les enfants de leur première expérience, les organisateurs de l’événement ont tenu à leur assurer des prises. Jeudi dernier, ils ont plongé dans la gouille de Crans-Montana 50 kilos...