Avec la chaleur de l’été, la tentation d’aller prendre le frais sur les sentiers ou en forêt est grande. Et c’est là, au sommet d’un brin d’herbe haute ou au bout de la branche d’un arbuste, que l’on peut faire la rencontre de l’Ixodes ricinus, l’espèce de tique la plus répandue en Suisse.
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Présente jusqu’à une altitude de 1 500 mètres, active entre mars et novembre, elle a sous nos latitude entre 20 et 50% de risques d’être porteuse de la bactérie Borrelia burgdorferi, nom scientifique de l’agent de la borréliose, ou maladie de Lyme.
10 000 infections par an en Suisse
L'Office fédéral de la santé publique (OFSP) estime qu'en Suisse, 10 000 personnes contractent chaque année une borréliose après une piqûre de tique. Se manifestant en premier lieu par des rougeurs locales, la maladie peut affecter les articulations, le système nerveux, voire, plus rarement, le cœur. Et peut, en l’absence de traitements – par antibiotiques – déboucher sur des handicaps durables.
Sur notre site et nos applications ce vendredi dès 17h30, découvrez le témoignage de deux Valaisans touchés dans leur chair par la maladie.