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Mais oui mais oui… La chronique d’Elise Lehec

06 sept. 2018, 10:01
Elise Lehec, musicienne.

Comme dit mon Charlu, l’adolescence c’est une période chaude. C’est donc la visite de deux petits spécimens de 13 ans combinée à la douloureuse rencontre des cactus de Valère et à l’écoute de Franz Schubert qui me plongent aujourd’hui dans ce merveilleux monde qu’est l’adolescence.

Vous saviez, vous, qu’un cactus atteint un tel niveau d’excitation lorsqu’il est baigné de soleil qu’il pousse à vue d’œil et s’en trouve parfois déraciné? Que ses épines sont en fait des feuilles qui n’ont pas su s’exprimer? Que plus un cactus souffre, plus sa floraison sera abondante?

Je comprends maintenant mieux la phrase d’Anaïs Nin lue récemment «L’adolescence est comme un cactus». Première gorgée de bière, premier amour, premier chagrin d’amour, premiers dangers, première cigarette, premières décisions. 13 ans.

13 ans, c’est aussi l’âge des premières compositions de Schubert. «Marguerite au rouet», «Erlkönig», les cinq premières symphonies sont autant d’œuvres écrites avant l’âge adulte...

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