Madeline Heiniger, acceptez-vous la proposition de ne pas intégrer la présidence de la commission de justice du Grand Conseil dans le Conseil de la magistrature?
«La COJU doit encore se positionner sur ce projet. A titre personnel, je pense que notre commission perdrait un moyen de s’informer, d’être à jour sur les problématiques de la justice et de s’exprimer. En revanche, la logique de l’indépendance des deux instances serait renforcée. C’est entre ces deux positions que la COJU va se déterminer.»
Comprendriez-vous que, par un même souci d’indépendance, la COJU ne préavise plus les candidatures aux postes de juge cantonal et de procureur général?
Etant donné la volonté de dépolitiser la justice, il me paraît logique de confier l’audition des candidats au CdM. De plus, sa composition peut assurer davantage de professionnalisme. Mais, c’est à nouveau une compétence de la COJU qui tombe, et donc un Grand Conseil qui devrait...