A 62 ans, Madeleine Gay ne tire pas révérence. La grande œnologue qui a bouleversé le profil de la viti-viniculture valaisanne et contribué à sauver les cépages historiques et autochtones, n’aime pas cette «drôle d’expression.» Elle préfère parler d’étape qui se termine.
De ses 34 années chez Provins, elle ne regrette pas grand chose. Même pas de ne pas avoir eu sa propre cave. "La coopérative m’a permis de créer un nombre incalculable de cuvées. A travers tous ses vignobles, je pouvais faire mon marché, choisir les vignes qui m’inspiraient. Et cela, sans avoir à me préoccuper de la commercialisation."
Et quand, vraiment, on insiste, elle lâche: "J’aurais aimé avoir signé un grand mousseux". Pour compenser, elle a appelé sa petite chienne Bulle.
Retrouvez la grande interview que nous consacrons à Madeleine Gay dans nos éditions papier et numérique de mercredi.