Et si certains loups des Alpes n’étaient pas vraiment des loups? S’ils étaient issus de croisements entre le chien domestique et le loup? La thèse, partie dans les milieux des éleveurs français en novembre dernier à Grenoble et reprise par les chasseurs, colonise aujourd’hui les territoires où s’est établi canis lupus, Suisse et Valais inclus. L’enjeu politique est de taille: les loups hybrides ne sont pas protégés par la Convention de Berne.
En Valais, la volonté de vérifier le bien-fondé des allégations sur de potentiels individus hybrides a même été relayée jusqu’au Conseil national par Franz Ruppen. Le Conseil fédéral a récemment répondu à l’interpellation (lire ci-dessous).
>>A consulter: Loups hybrides. De nombreuses questions encore en suspens
Les éleveurs français accusent
Que dit concrètement cette théorie échafaudée sur fond de profonde méfiance entre autorités et monde rural depuis le retour de l’espèce il y a plus de vingt ans? Qu’il...