C’est aussi simple que de scanner ses courses dans un supermarché. Le policier passe brièvement la carte d’identité devant son smartphone et une liste s’ouvre immédiatement. Cette liste comprend différentes bases de données. Parmi elles, des informations basiques relatives à l’identité, aux permis de circulation ou au véhicule et des données plus spécifiques comme le système RIPOL. Ce dernier permet à toutes les polices du pays de partager des informations comme un individu dangereux recherché ou un citoyen porté disparu. Au-dessus de RIPOL se trouve un système similaire mais étendu au niveau de l’espace Schengen soit 26 pays et plus de 400 millions d’habitants.
«Un retour à la police de grand-papa»
Cet outil d’informations, Christian Varone, Commandant de la Police cantonale, le considère comme absolument indispensable pour garantir l’efficacité des forces de police. Il redoute que si les Suisses refusent la révision de la loi sur les armes le 19...