«La mise en service est reportée à l’été 2022.» Dans un tous-ménages qui paraîtra ces prochaines semaines, Swissgrid annonce des retards dans la construction de la ligne à très haute tension (THT) Chamoson-Chippis.
Et pas seulement à cause du coronavirus, qui empêche les monteurs italiens des pylônes de travailler, depuis le 9 mars.
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«La planification a été revue car certaines procédures d’accès aux parcelles concernées par les pylônes sont toujours en cours», admet Swissgrid. Il y a deux mois, dans un article du «Nouvelliste» qui remettait en question le respect des délais, la société électrique assurait pourtant que son calendrier initial «tenait compte de ces procédures judiciaires» et que «la ligne sera mise en service comme prévu au second semestre 2021».
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Cette échéance n’était pas insignifiante. Swissgrid, elle-même, avait souvent insisté sur les inconvénients d’une mise en service retardée, depuis que les travaux avaient été autorisés par le Tribunal fédéral en 2017. Le démarrage de la centrale de pompage-turbinage valaisanne Nant de Drance, à la fin de l’été 2021, a souvent été au cœur de l’urgence invoquée par le futur exploitant de la ligne. Car pour exporter toute l’hydroélectricité qu’elle produit, Nant de Drance a besoin de la ligne Chamoson-Chippis.
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