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Lever de rideau. Par Abigail Seran

28 mai 2020, 10:00
Abigail Seran, écrivaine.

Crise sanitaire oblige, l’économie a pris un sale coup et c’est bien peu de le dire. Très vite, depuis le début de la pandémie, dans chaque point presse, les mesures de soutien ont eu une place importante, voire prépondérante, dans les sujets abordés. Les milliards ont plu à haut rythme afin d’éviter que ne soient laissés sur le côté travailleurs, entrepreneurs, indépendants, bref, toutes les catégories qui font de notre pays une économie florissante.

La culture a aussi eu sa part, elle qui a, avec les restrictions de rassemblement imposées, vu tous ses lieux d’expression disparaître d’un coup. Elle a bien tenté de se réinventer, mais si les musiciens, les chanteurs ont fait concert depuis leurs salons, si grâce à la technologie nous avons pu découvrir des moments suspendus de danseurs en famille, d’orchestres symphoniques nous faisant frémir, ce ne furent que des instants éphémères. Ils ont été une pitance...

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