Elles sont toutes belles. A leur manière. Par leur couleur, leur forme et même leur histoire. Souvent elles n’ont l’air de rien parce qu’on les a oubliées un jour en fermant leurs petits volets. Quelquefois elles jouent les aguicheuses avec leurs fenêtres fleuries et leurs pergolas fournies. Il arrive même qu’on les magnifie pour en faire des arguments commerciaux.
Les guérites disent beaucoup de leur propriétaire tout comme de notre rapport à la vigne. Indissociables du vignoble valaisan, ces cabanes aux usages multiples rassemblent encore des familles, causent des soucis quand elles se délabrent ou deviennent de véritables écrins quand on les ripoline pour accueillir des clients.
La guérite, c’est une histoire différente pour chaque Valaisan qui s’y est caché petit, qui l’a repeinte adulte et qui l’utilise encore comme lieu de stockage ou d’apéro. La guérite, c‘est cette porte qui grince lorsqu’on la pousse pour découvrir ses secrets poussiéreux....