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Leur plan B à No Billag: sept francs par mois et par ménage pour les médias cantonaux, par consentement présumé

Trois députés UDC, PLR et PDC ont déposé un postulat au Grand Conseil pour prémunir les médias audiovisuels cantonaux contre un oui à No Billag. Ils proposent une contribution volontaire de sept francs par mois par ménage selon le modèle du consentement présumé.

18 janv. 2018, 11:07
Les Valaisans seraient-ils prêts à payer pour consommer l'audiovisuel cantonal?

Ils ne sont pas unanimes sur le sort à réserver dans les urnes à No Billag le 4 mars, mais tous estiment qu'il faut préparer un plan B pour sauver les médias audiovisuels cantonaux en cas de oui.

>> A lire aussi: la fin des médias audiovisuels cantonaux en cas d'acceptation de No Billag?

Dans un postulat déposé au Grand Conseil, Jérôme Desmeules (UDC), Xavier Mottet (PLR) et Marcel Gaspoz (PDC) demandent au Conseil d'Etat de mettre en place un modèle de financement sur le modèle du consentement présumé.

S'annoncer pour ne pas payer

Selon leurs calculs, il en coûterait sept francs par mois et par ménage pour permettre la survie de Rhône FM, Radio Chablais et Canal9 en cas de suppression de la redevance. Les Valaisans qui ne souhaiteraient pas consommer ces médias devraient s'annoncer pour être exemptés de ce montant. Une part de ce financement pourrait être dévolue aux bureaux régionaux de la RTS dans les deux régions linguistiques du canton.

La contribution volontaire pourrait être perçue par l'administration fiscale ou les services industriels communaux, proposent encore les trois élus. Ce plan de sauvetage ne serait pas activé en cas de refus de No Billag.

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