Ils ne se retrouvent parfois qu’une fois par année entre cousins, entre amis d’enfance, entre jeunes et moins jeunes. Cet été, les voilà coupés d’une partie des leurs. D’une partie d’eux-mêmes.
Les Valaisans des communautés balkaniques subissent de plein fouet l’explosion brûlante de l’épidémie de coronavirus dans leurs pays d’origine. Au Kosovo, en Macédoine du Nord, en Serbie – classés désormais en zones à haut risque – le virus sévit cruellement. Et vient entacher les traditions.
«C’est vraiment triste»
«La plupart des Albanais ne vont pas partir». Ljam Fetahu préside l’association Communauté albanaise de Martigny, qui compte près de 1000 membres dont une majorité de Kosovars. Déçu et réaliste, il confesse: «C’est vraiment triste, ça me fait mal pour les familles qui ont envie de se voir là-bas. Mais c’est inévitable,...