L’encéphalite à tiques progresse. «Pour la 1re fois, des cas ont été signalés dans la partie francophone du canton. Notamment dans les régions de Martigny et de Monthey». Médecin adjoint dans le service des maladies infectieuses à l’ICH, Institut central des hôpitaux, Cathy Voide confirme une information de Rhône FM.
Maladie grave touchant le système nerveux, l’encéphalite à tiques – ou méningo-encéphalite (FSME) – ne cesse de gagner du terrain. De janvier à fin octobre 2020, 435 cas ont ainsi été enregistrés dans le pays. Du jamais vu depuis l’introduction de l’obligation de déclaration en 1988.
Et le Valais n’échappe pas au phénomène. Concentrés jusqu’ici sur le Haut-Valais, des cas ont été recensés dans la partie francophone du canton, comme en atteste la carte détaillée des cas avérés d’encéphalite à tiques découverts à Dorénaz, à Vernayaz et dans le val d’Illiez notamment.