Cela s’est joué à 81 voix. Il aurait fallu 477 oui pour que le changement statutaire de Provins soit accepté, il n’y en a eu que 396. Pour se donner la possibilité de refuser une partie de la vendange, les dirigeants devaient convaincre une majorité des deux tiers de l’assemblée générale. Raté. «C’est un désaveu pour les organes directeurs», lance un petit sociétaire. Pour un autre, «les responsables ont manqué d’énergie pour convaincre. C’est à eux de nous dire la suite.» Un important métayer ajoute: «Il s’est produit jeudi soir ce qui devait se passer, mais maintenant nous sommes dans l’impasse.»
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Qu’ils soient satisfaits ou déçus du résultat, les sociétaires sont en tout cas dans l’incertitude au lendemain de la décision. Tous ont aussi en tête certains chiffres, annoncés par les dirigeants de Provins. L’augmentation du chiffre d’affaires (de...