Diverses organisations bénévoles ont l'habitude de mettre sur pied un repas gratuit de fête la veille de Noël, le 24 décembre, le plus souvent sous le nom générique des restos du coeur. Certains coordonnent leur action. C’est le cas pour les organisateurs de Monthey, Saint-Maurice, Martigny, Charrat, Saxon, Sion et Sierre.
«En 2015, entre les hôtes et les bénévoles, nous avons compté près de mille personnes qui ont partagé la fête de Noël sous cette forme différente. Et les organisateurs attendent un peu plus de monde cette année, les demandes d'aide ayant augmenté un peu partout dans le canton», note Jo Pitteloud, le coordinateur valaisan.
A Sion, où une affluence similaire est attendue, Nathalie Clerc parle d’une nette augmentation de la précarité. «Mais plus que lors du resto du cœur, c’est tout au long de l’année, avec les Paniers du Cœur qu’on constate cette péjoration des conditions sociales, surtout auprès d’étrangers.»
A Monthey, si Bruno Lehmann confirme que la situation personnelle des hôtes a tendance à se dégrader. «Cette année, nous avons découvert pas mal de nouveaux visages parmi les inscrits. A Saint-Maurice, la présidente Leila Esposito va dans le même sens. «Nous comptons pas mal de gens en situation précaire et les cas difficiles sont en augmentation.
Les bénévoles sont les pierres angulaires des restos du cœur. Nous avons rencontré l’un d’entre eux à quelques jours de l’événement. Un témoignage à découvrir dans notre page consacrée à ces manifestations dans nos éditions papier et numériques de vendredi.