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"Les propriétaires de résidences secondaires ne sont pas des vaches à lait"

La fédération valaisanne des résidences secondaires veut rappeler son importance pour l’économie du canton et souhaite être entendue. Entretien avec son président André Gossauer avant une rencontre publique prévue à Sierre ce samedi.

14 mars 2017, 18:02
/ Màj. le 15 mars 2017 à 06:30
André Gossauer, président de la Fédération valaisanne des résidences secondaires.

Les propriétaires de résidences secondaires sont-ils les oubliés de l’économie touristique du Valais? Depuis le vote sur l’initiative de Franz Weber et la multiplication de règlements communaux invitant les propriétaires à passer à la caisse, une certaine frustration a pu s’installer. Aussi, pour démontrer l’apport de ses membres, la fédération valaisanne des résidents secondaires (FVSR2) organise ce samedi une réunion publique à la HES-SO de Sierre entre 10 heures et midi. Le conseiller national Philippe Nantermod (PLR), la présidente de Valais/Wallis Promotion Karin Perraudin et le secrétaire général de l’Union valaisanne des arts et métiers, Marcel Delasoie, débattront du rôle des propriétaires dans l’économie valaisanne. Le président de la FVSR2 – qui rassemble 14 associations pour environ 10'000 membres - André Gossauer, ne cache pas son amertume à certains égards.

André Gossauer, depuis le vote sur la Lex Weber, les règlements vous invitant à passer à la caisse se multiplient. Comment vous les accueillez?

Je ne vous cache pas que plusieurs choses nous ont fait monter aux barricades. Trop souvent, il n’a été question que de ponctionner les résidents secondaires sans jamais les consulter et sans jamais tenir compte que nous apportons aussi notre part à l’économie des communes. En moyenne, en comptant les frais d’entretien, les impôts, et ce que nous dépensons dans les stations, on peut arriver à 25'000 francs par année. Il y a 90'000 résidences secondaires en Valais soit approximativement 2,5 milliards de dépenses au total.

Reste qu’on ne peut pas nier que les communes, sans la manne représentée par les constructions, font parfois face à un manque de financement et que les résidences secondaires représentent aussi un coût…

C’est vrai mais nous nous acquittons déjà des impôts sur la valeur locative, sur les eaux usées, etc… Les nouvelles taxes de séjour sont là pour servir au tourisme, pas pour remplir les caisses de la commune et combler le manque à gagner issus de l’arrêt de l’arrêt de la construction de résidences secondaires. Par ailleurs, l’immense majorité de nos membres n’est pas opposé à participer et à payer pour le tourisme, ils demandent simplement à être entendus.

Décovrez l'intégralité de cette interview dans nos éditions papier et numériques de ce mercredi 15 mars.

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