Il s’en est fallu d’un rien! Huitième de sa catégorie, Chinouk a failli remporter sa première sonnette lors du récent combat de reines du Châble. Qu’importe! Cette vache qui a fait son premier veau a démontré que l’élevage en mode bio n’enlève rien aux qualités de lutteuses des représentantes de la race d’Hérens. Président de la Fédération suisse d’élevage, Dominik Pfammater en est convaincu. «Ce n’est pas cette reconversion qui va changer les caractéristiques de nos reines. Il n’y a aucun impact sur leur caractère», affirme celui qui s’attend à voir le faible pourcentage de lutteuses bios d’aujourd’hui sensiblement augmenter ces prochains mois. «C’est très tendance. Le bio rassure les consommateurs et bénéficie des avantages procurés par la politique agricole fédérale.»
A lire aussi : La reine Sotchi affiche une forme olympique au Châble
Miser sur la vente directe pour rentabiliser
Dans l’arène du Châble, elles étaient quatre – Carie,...