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Les premières vaches de la race d’Hérens élevées en mode bio pointent le bout de leurs cornes

Avant même le Domaine cantonal de Châteauneuf, Pierre-Emile Michellod a décidé de miser sur la reconversion et a passé l’entier de son exploitation de Prarreyer dans le val de Bagnes en mode bio.

23 avr. 2019, 17:00 / Màj. le 29 avr. 2019 à 05:30
Pierre-Emile Michellod bichonne ses vaches bios – comme l'ensemble de ses animaux – dans son exploitation de Prarreyer.

Il s’en est fallu d’un rien! Huitième de sa catégorie, Chinouk a failli remporter sa première sonnette lors du récent combat de reines du Châble. Qu’importe! Cette vache qui a fait son premier veau a démontré que l’élevage en mode bio n’enlève rien aux qualités de lutteuses des représentantes de la race d’Hérens. Président de la Fédération suisse d’élevage, Dominik Pfammater en est convaincu. «Ce n’est pas cette reconversion qui va changer les caractéristiques de nos reines. Il n’y a aucun impact sur leur caractère», affirme celui qui s’attend à voir le faible pourcentage de lutteuses bios d’aujourd’hui sensiblement augmenter ces prochains mois. «C’est très tendance. Le bio rassure les consommateurs et bénéficie des avantages procurés par la politique agricole fédérale.»

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Miser sur la vente directe pour rentabiliser

Dans l’arène du Châble, elles étaient quatre – Carie,...

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