Faire de la prévention auprès des personnes qui fantasment sexuellement sur les enfants avant leur passage à l’acte, c’est épargner de nombreux mineurs. C’est la conviction de l’association «DIS NO», fondée en Valais et active sur le territoire romand depuis 25 ans.
L’an dernier, cinquante personnes y ont fait appel. «Et cette année, nous avons déjà eu plus d’une quarantaine de situations. Cela montre que le besoin existe», explique Lisa Ancona, directrice adjointe de l’association et médiatrice. Certaines études montrent que 1 à 5% de la population masculine est attirée par des mineurs.
La large majorité des personnes contactant «DIS NO» sont des hommes, jeunes adultes. «Cela peut être des personnes qui n’ont pas de travail et passent des heures sur les sites pornographiques, mais il y a aussi des avocats, des architectes, etc.», souligne Lisa Ancona.
Certains prêtres ont également recours à la structure. «Ils se décident à appeler...