Alors que de nombreux pins sont morts en Valais après les années sèches de 2003, 2011 et 2016, il semblerait que les jeunes pins sont capables de s’adapter physiquement à la sécheresse. C’est ce qui ressort d’une étude menée par l’Institut fédéral de recherches sur la forêt, la neige et le paysage rendue publique mercredi.
Les jeunes arbres frappés par la sécheresse «ont formé après la première année de sécheresse des aiguilles plus courtes. Ils ont ainsi réduit la transpiration, et tous les arbres ont survécu à la deuxième année sèche», notent les chercheurs. Cette adaptabilité permet à l’espèce de «résister jusqu’à un certain point à une augmentation modérée des sécheresses estivales».
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