D’un point de vue biologique, si l’on réfléchit en termes de population et non d’individus à la survie de l’espèce, le nourrissage hivernal n’est pas nécessaire, comme le précise d’emblée l’ornithologue Bertrand Posse, collaborateur de l’antenne valaisanne de la Station ornithologique suisse et rédacteur de la revue Nos Oiseaux.
«Ce faisant, on attire des oiseaux communs forestiers qui ne sont pas menacés. Dont le pic épeiche qui ne dédaigne pas les graines destinées aux mésanges.»
Un couple de tarins des aulnes, madame à gauche et monsieur à droite. © Remo Pagliarini
« Selon des études basées sur des analyses d’échantillonnages de mésanges charbonnières, il n’y aurait cependant aucune différence constatée en termes de survie globale entre les individus nourris et les autres.»
de graines par jour peuvent être mangées et transformées en chaleur par une mésange de 10 grammes en hiver. (source Green-Valais)