«Notre mission était déjà assez astreignante sans ça. Ce n’était vraiment pas nécessaire d’en rajouter». Spécialiste du gros bétail depuis sept ans, Sara Furrer est toujours aussi remontée contre les nouvelles exigences en matière de transport de médicaments.
La vétérinaire installée à Gampel travaille seule depuis deux ans pour servir une clientèle fidèle forte de plus de 200 éleveurs répartis sur un grand territoire, de Salquenen à Ried-Brigue en passant par les sommets. «Les journées de travail commencent parfois à 5 heures du matin pour se terminer souvent au-delà de 21 heures.» Impossible dans ces conditions d’assurer une présence régulière au bureau de Gampel pour réceptionner des médicaments comme l'exigent dorénavant les nouvelles prescriptions fédérales.
Locaux à climatiser
Une situation inextricable partagée par des dizaines de professionnels dans tout le pays. «Lorsque le vétérinaire réalise des consultations à l’extérieur, il n’est pas en mesure de réceptionner ses colis. Il doit...