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Les jets privés, l'avenir de l'aéroport de Sion?

Michel Seppey dirige Alpark, la société qui possède cinq des plus grands hangars de la zone Grély. Selon lui, l'aviation d'affaires a un énorme potentiel à Sion.

23 janv. 2015, 06:45
Un jet d'affaires se pose dans la capitale.

L’Airbus A320 se pose sur le tarmac sédunois et file se réfugier dans les vastes hangars de la zone Grély au sud de la piste. Une fois les portes fermées, impossible de savoir ce qui se cache à l’intérieur et qui sont les célébrités qui vont descendre de l’avion de luxe. Michel Seppey, directeur de la société Alpark qui possède les cinq plus grands hangars du complexe, a accepté de nous dévoiler ses installations. Il nous présente également son business, l’aviation d’affaires et tout ce que cette branche pourrait apporter à l’aéroport de Sion.

Michel Seppey, votre société détient les cinq plus grands hangars de la zone Grély. Vous transportez certaines des plus grandes fortunes de la planète et…personne n’a jamais entendu parler de vous!
Tant mieux. Alpark vise à être la plus discrète possible. Nos clients exigent la plus grande confidentialité. Pour eux, c’est une question de sécurité et de tranquillité. S’ils choisissent le Valais pour leurs vacances, c’est pour pouvoir se comporter comme des touristes presque normaux et aller acheter un pain au chocolat à la boulangerie du coin.

Vous ne divulguerez donc rien sur l’identité de ces personnes fortunées ou célèbres? Ne serait-ce que comment vous êtes parvenus à les ajouter à votre carnet d’adresses?
J’ai rencontré ces personnes au gré de mes différentes expériences professionnelles. Pour le reste, je reste fidèle à notre leitmotiv: faire le moins de bruit possible.

Vous souhaitez la plus grande discrétion mais force est de constater qu’avec vos cinq hangars, vous êtes un peu l’avenir de l’aéroport de Sion?
Nous sommes conscients de représenter une voie possible de l’avenir de l’aéroport de Sion. Nous bénéficions d’un magnifique outil qui s’inscrit dans une tendance favorable. Les autres aéroports n’ont quasiment plus de places libres pour la clientèle d’affaires. Genève refuse des avions, Lugano sature, idem à Nice et à Milan. Le constat est le même partout en Europe centrale. Il y a donc réellement une carte à jouer. Je pense aussi que nous pouvons développer notre activité sur l’ensemble de l’année. Actuellement elle se concentre sur les vacances de ski mais le Valais a des atouts durant douze mois.
 

Sauf qu’à l’heure actuelle, l’aéroport de Sion se résume plutôt aux bisbilles du déneigement…
Quand j’ai appris cette histoire de déneigement je n’en revenais pas! Comment est-ce qu’on peut arriver à de telles situations et ne pas avoir de plan B? Franchement j’ai été autant surpris que choqué. J’ai l’impression que les gens se sont trop reposés sur l’armée ici, que tout était normal...

Retrouvez l'intégralité de cette interview ainsi que les réactions de plusieurs spécialistes dans nos éditions payantes du 23 janvier 2015.

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