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Les intempéries ont causé pour au moins 70 millions de francs de dégâts au Valais en 2018

Le Valais a payé le prix fort lors des différents épisodes d’intempéries survenus en Suisse l’an dernier. Selon l’Institut fédéral de recherches WSL, les dégâts se monteraient à quelque 70 millions de francs dans le canton.

14 mars 2019, 16:45
Le 2 juillet 2018, la Navizence a débordé, causant notamment d'importantes inondations à Chippis.

Deux cents millions de francs de dégâts en Suisse, dont septante en Valais. Le canton a payé le prix fort lors des inondations, glissements de terrain, laves torrentielles et autres éboulements consécutifs aux différents épisodes d’intempéries qui ont émaillé l’année 2018. C’est du moins ce que prétend l’Institut fédéral de recherches WSL, qui a publié les résultats de ses analyses ce jeudi.

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WSL mène ces études depuis 1972. Mais les chiffres qui en ressortent, produits sur la base des coupures de presse consécutives aux événements, ne sont que «des estimations», concède Alexandre Badoux, chef de groupe «Hydrologie de montagne et mouvements de masse» à l’institut.

«Entre 70 et 100 millions», selon le canton

«Le coût final des dégâts causés en 2018 en Valais est probablement plus élevé», explique le scientifique, qui dit notamment n’avoir pas pu «quantifier précisément les dommages causés aux routes communales par les nombreux glissements de terrain de janvier 2018». Selon WSL, ces épisodes du début de l’année auraient causé «entre 30 et 40 millions de dégâts».

Mêmes estimations, 30 à 40 millions, pour les événements orageux du 2 juillet dans le val d’Anniviers, «qui ont causé de très gros dommages aux berges de la Navizence», rappelle Alexandre Badoux. Troisième grosse perturbation l’an dernier, les inondations survenues à Sion début août auraient engendré pour 4 à 6 millions de francs de dégâts, selon l’institut fédéral.

Des chiffres «à la louche», mais des chiffres plausibles, selon le canton. «L’ordre de grandeur, entre 70 et 100 millions de francs, est tout à fait crédible», relève Vincent Pellissier, chef du Service valaisan de la mobilité.

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