Une vingtaine d'hôtels contactés dans treize destinations valaisannes et un constat: l'impact de l'envolée du cours du franc face à l'euro est contrasté.
Des prix à négocier
A l'hôtel Allalin de Saas-Fee, Eva Zurbriggen a dû faire face à plusieurs annulations de clients ayant réservé pour une semaine: "Certains m'ont dit qu'ils allaient en Autriche." D'autres négocient. "J'ai dû revoir les prix à la baisse." A Brigue, Peter Bodenmann doit lui aussi négocier: "J'ai fait des offres en euros, pour ces clients les prix ne changent pas; ils vont venir mais ma marge sera plus faible. Pour les offres faites en francs suisses, je dois faire de nouvelles propositions de prix."
Même des établissements comme Nendaz 4 Vallées ou l'hôtel Royal de Crans-Montana doivent faire face à des demandes de discussion de sa clientèle.
Négocier les prix, c'est ce que se refuse de faire le Matterhorn Group de Zermatt, appartenant...