Les deux Haut-Valaisans prévenus de discrimination raciale n’écopent finalement pas de jours-amendes et d’amendes. La procureure Fabienne Jelk n’a pas recouru contre le jugement d’acquittement du Tribunal cantonal, rendu fin octobre. Elle ne donne pas davantage d’informations.
Dans un premier temps, le Tribunal de Brigue avait condamné les deux accusés, suspectés d’avoir placardé 27 affiches et des autocollants au discours hostile aux réfugiés, à Brigue et à Naters en mai 2016. «Stopper le flux de demandeurs d’asile! Paris n’est que le début. Les gens fiers ne se soumettent pas, ils se défendent!» affichait l’un des slogans.
Mais pour leur avocat, suivi par le juge cantonal, les preuves retenues n’étaient pas suffisantes et même si elles l’avaient été, l’infraction pénale de discrimination raciale ne s’applique pas aux requérants d’asile.