Un projet de recherche national va se pencher sur les familles arc-en-ciel valaisannes. Le projet est mené par les HES du Valais et de Lucerne. Pour le mener à bien, les hautes écoles recherchent de telles familles en Valais. «La participation à la recherche est ouverte à toutes les familles dans lesquelles un parent, au moins, se définit comme homosexuel, lesbienne, bisexuel-le ou trans», indiquent les chercheurs.
Trois questions à Stefanie Boulila, responsable de projet à la haute école spécialisée de Lucerne.
Pourquoi se pencher sur la situation en Valais plus particulièrement?
On ne sait pas grand-chose sur ces familles en Valais. Beaucoup se trouvent isolées. Le but de notre démarche est non seulement d’étudier leur situation, mais aussi de créer une interconnexion entre elles et de créer un réseau.
Les familles arc-en-ciel sont-elles nombreuses en Valais?
Pour l’instant, on ne sait pas. Nous aurons des chiffres après la réalisation de notre projet. Nous pensons qu’elles sont assez nombreuses, mais pas visibles parce qu’elles ne sont pas organisées. Nous voulons trouver toutes les familles, même celles qui ne sont pas membres des deux organisations LGBT valaisannes. C’est pourquoi un appel est lancé à toutes les familles intéressées. Elles peuvent nous contacter par mail.
Qui constituent ces familles arc-en-ciel?
C’est assez divers. Beaucoup de familles arc-en-ciel sont des familles recomposées. A l’origine, il peut y avoir une famille avec deux personnes hétérosexuelles, qui se séparent. Après quelques années, un des deux membres fonde un couple homosexuel.