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Les enfants de couples en instance de divorce seront davantage entendus en Valais

Le deuxième rapport de l'Observatoire valaisan de la jeunesse propose des mesures pour les parents qui se séparent, afin de protéger au mieux les intérêts de l'enfant.

08 févr. 2018, 12:01
Les enfants dès six ans doivent être entendus lors d'une procédure de divorce.

Chaque année en Valais, plus de 500 enfants sont confrontés à une situation de divorce de leurs parents. "Si les divorces ne sont plus souvent considérés comme des échecs aujourd'hui dans la société, ils peuvent perturber les repères affectifs des enfants concernés", a expliqué Marc Rossier, le chef de l'Office de protection de l'enfance (OPE) du Valais, lors de la conférence de presse présentant le deuxième rapport de l'Observatoire cantonal de la jeunesse. 

Le Valais le moins bien loti de Suisse romande 

Plusieurs autres constats ressortent du rapport au sujet des enfants de personnes séparées. Par exemple, ces enfants ne sont pratiquement jamais entendus lors de la procédure en Valais alors que c'est une obligation légale aujourd'hui - dès six ans, l'enfant doit être auditionné. "Ce n'est pas une situation propre au Valais. Le phénomène existe également en Suisse, mais il est vrai que le Valais compte le taux le plus faible de Suisse romande de la représentation d'un enfant par un curateur lors d'un divorce", ajoute Marc Rossier.

L'Observatoire cantonal de la jeunesse préconise ainsi de systématiser la nomination d'un curateur pour l'enfant pour préserver son intérêt. "Il faudra cependant former les personnes qui auditionnent l'enfant", ajoute Marc Rossier.

Les divorces ont des séquelles sur les enfants

La séparation parentale peut avoir de multiples impacts sur l'enfant. A l'image de problèmes de sommeil, d'insécurité, de culpabilité, de sentiment de rejet, des douleurs physiques, une baisse de l'estime de soi. Des études montrent cependant que deux ans après le divorce, la majorité des enfants parviennent à s'adapter à la situation. "Il faut savoir que les conflits parentaux ont des effets plus dévastateurs sur l'enfant que divorce", remarque Marc Rossier. 

Plusieurs recommandations sont faites par l'Observatoire cantonal de la jeunesse, dont le développement de cours de sensiblisation destinés aux parents pour les aides à créer un coparentalité positive, le recours à la médiation ou encore l'information aux parents de leurs droits et devoirs.

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