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Les conditions de travail disparates des saisonniers en Valais

Les employeurs assurent que les conditions de travail des saisonniers sont bonnes. Les syndicats émettent des doutes, notamment parce que les contrats et les conventions peuvent être contournés. Enquête sur une zone grise.

25 mars 2019, 17:00
Au sein des remontées mécaniques, une majorité des travailleurs saisonniers sont Valaisans.

«Ils les ont licenciés juste avant la fin de la période d’essai. C’est pratique: ça permet de couvrir Noël, Nouvel-An et une partie de février.» Elle est réceptionniste dans un hôtel de Verbier et ne veut pas qu’on la reconnaisse, mais elle assure que plusieurs de ses amis ont vécu cette situation. «Pour quelqu’un qui n’est là que pour six mois et qui s’est engagé à payer un loyer, c’est difficile de se retrouver sans rien.» La Convention collective nationale de travail (CCNT) de l’hôtellerie et la restauration autorise une période d’essai de trois mois. Il est possible, pendant ce temps de se séparer d’un employé à moindres frais, dans un délai de trois jours et sans verser de treizième salaire.

Convention malléable?

La convention fixe les salaires minimums, impose un treizième salaire et donne le cadre des horaires. On y apprend qu’un collaborateur sans apprentissage touche 3470 francs bruts...

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