Jeudi, 9 heures. La machine à café vibre à la centrale des ambulanciers de Sion. Dehors, le soleil s’apprête, pour le quatrième jour de suite, à faire monter le mercure à l’extrême. Cette canicule qui sévit est synonyme de dangers. De risques de déshydratation, d’hyperthermie, de malaises, de difficultés cardiaques ou d’hypotension pouvant toucher les plus vulnérables – personnes âgées et bébés en première ligne.
Pourtant, en quelques heures d’immersion au cœur de l’urgence, la réalité se révèle moins alarmante. «Nous sommes, cette semaine, à environ dix interventions par tranche de 24 heures, ce qui est dans la moyenne annuelle», indique Cédric Stadelmann, adjoint du chef des ambulanciers de Sion. Etat confusionnel, infection, urgence psychiatrique, suspicion de thrombose: ce jeudi matin, les équipes ont enchaîné quatre interventions sans lien avec la chaleur.
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C’est que...