Une odeur de pneus et d’huile plane dans l’atmosphère du garage Olympic à Sion. Sous l’une des voitures surélevées, Lirim Ramosaj inspecte la mécanique sans crainte de se salir les doigts. Comme ses collègues, le mécanicien auto est au travail ce jour-là. Même si, pour lui, ce n’est pas un jour comme un autre.
Vingt-quatre heures plus tôt, le Valaisan de 24 ans décrochait la couronne de Mister Suisse romande et plongeait alors dans le milieu des paillettes. «Je lui ai proposé de prendre congé, mais il n’a pas voulu», souligne son chef, Pierre Roserens, en permettant à son employé de répondre à une interview.
Lirim Ramosaj se sent comme un poisson dans l'eau dans le garage sédunois où il travaille depuis un an. Photo: Sacha Bittel
Dans le vestiaire du garage où trône un calendrier dévoilant des femmes en bikini, Lirim Ramosaj confirme. «Il n’y avait pas de raison...