Le Grand Conseil a accepté jeudi un postulat haut-valaisan demandant à l'Etat d'établir un bilan financier des dégâts causés par le loup en Valais.
Certains coûts sont déjà connus
Seuls certains coûts liés à la présence du loup en Valais sont connus. Par exemple, pour la période allant du 1er janvier au 31 octobre 2016, les 9 loups présents en Valais ont tués 187 animaux de rente, ce qui a provoqué des dégâts directs se montant à 83 680 francs. Puis, le loup a croqué 46 moutons de rente en 2017, causé 28 000 francs de dégâts et donné 200 heures de travail aux collaborateurs du Service de la chasse.
Le député Grégory Logean (UDC) a rappelé que 1600 animaux de rente ont été tués par le loup en Valais depuis son retour, sans compter les dégâts causés à la faune sauvage.
Le Valais dépense aussi des montants importants pour protéger les troupeaux. Pour 2017, 202 000 francs ont été inscrits au budget pour cette mesure.
Lorsque l'Etat émet une autorisation de tir d’un loup, cela lui coûte 20 000 francs. Montant qui comprend l’indemnisation du travail de nuit et des kilomètres parcourus ainsi que d’autres dépenses professionnelles.
Le monitoring permettant d’avoir les informations sur la présence des grands prédateurs coûte 20 000 francs par an, montant payé par la Confédération.
On ne sait par contre pas exactement ce que coûte la présence du loup aux éleveurs. Une étude a été lancée pour obtenir les résultats chiffrés.
Tous les autres coûts indirects liés à la présence du loup en Valais seront donc analysés.