Renforcement des soins à domicile et augmentation du nombre de lits de long séjour en établissement médico-social (EMS): en Valais, les prestations se développent conformément aux besoins afin d’étoffer l’offre en soins de longue durée destinée aux personnes âgées.
Des lits de court séjour en attente
Le monitoring de la planification pour la période 2016-2020 souligne les efforts importants fournis par les différents prestataires. «Les lits de long séjour en EMS se développent conformément aux objectifs fixés», explique Victor Fournier, le chef du Service de la santé. Parallèlement, différentes prestations (aide et soins à domicile, structures de soins de jour, lits de court séjour en EMS) ont été renforcées afin de permettre aux personnes âgées qui le peuvent de rester le plus longtemps possible à domicile. «Les soins à domicile ont ainsi poursuivi leur progression pour se rapprocher de l’objectif fixé pour 2020, soit 1,26 heure par habitant», avance Victor Fournier
Pour que le prix de ces structures (lits de court séjour en EMS) ne soit pas un frein à leur utilisation, l’Etat du Valais les subventionne. Une prise en charge temporaire dans un EMS coûte ainsi 50 francs par jour pour la personne prise en charge de courte durée. A la fin du séjour, la personne retourne ainsi vivre chez elle, soutenue par ses proches qui ont pu reprendre des forces. Dès le 1er janvier 2019, les structures de soins de jour seront également davantage subventionnées. La journée ne coûtera plus que 40 francs et la demi-journée 30 francs au maximum..
Le canton du Valais doit cependant encore consentir quelques efforts pour atteindre les objectifs de planification en termes de lits de court séjour en EMS et de structures de soins de jour. Au moins six lits de court séjour sont ainsi encore à prévoir pour la région de Sierre et des places supplémentaires en structures de soins de jour doivent être créées d’ici à 2020 dans les régions du Haut-Valais (21), de Sierre (29) encore et de Sion/Hérens/Conthey (12). Autre domaine à améliorer: l’aide et l’accompagnement à domicile qui peinent à s’accroître.