Le Valais, il l’adore. Patrick Aebischer y vient depuis qu’il est gamin. C’est à lui qu’on doit l’arrivée de l’EPFL dans le canton. L’ex-big boss de l’école polytechnique fédérale s’était mis en tête d’implanter des antennes dans toute la Suisse romande, persuadé que cette université technologique pouvait être un moteur pour l’économie. Aujourd’hui, il est l’un des investisseurs de H55, la société qui ambitionne de développer le transport urbain du futur. Entretien, quelques jours avant sa venue à Martigny pour une conférence.
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Nous apprenions en début de semaine que Sion allait devenir le centre de recherche pour développer la voiture volante du futur. C’est incroyable, non?
Détrompez-vous! Sion est idéalement placée. H55, la société d’André Borschberg, va pouvoir s’appuyer sur les chercheurs de l’EPFL, les ingénieurs de la HES, la présence de l’aéroport juste à...