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Le Valais muscle ses finances par rapport au coronavirus et à d’autres crises

Le Conseil d’Etat peut désormais compter sur les excédents budgétaires pour financer les crises liées à des pandémies ou à des catastrophes naturelles. Le Grand Conseil a pris cette décision mardi. Vendredi, il pourrait doter le nouveau fonds de 132 millions de francs.

10 nov. 2020, 19:29
Le masque de Roberto Schmidt cachait un sourire du grand argentier, au moment où le Grand Conseil acceptait de créer une réserve de politique budgétaire pour les situations imprévisibles.

En pleine deuxième vague de coronavirus, les autorités cantonales s’apprêtent à mettre sur pied un nouvel outil financier pour affronter d’autres situations «extraordinaires, nouvelles et imprévisibles».

Mardi, c’est un Grand Conseil unanime qui a accepté de doter le Conseil d’Etat d’une solution lui permettant de financer facilement les dégâts de crises sanitaires, comme celle du Covid, de crises financières, comme celle des subprimes en 2008, ou de catastrophes naturelles, comme un tremblement de terre ou les inondations de 2000.

Le nouvel instrument, qui sera adopté formellement vendredi, se nomme «réserve de politique budgétaire». Son but: permettre au gouvernement d’utiliser les excédents budgétaires qui gonflaient jusqu’ici le capital de l’Etat du Valais. «Quand un ménage doit faire face à une dépense imprévue, il puise dans ses économies. Aujourd’hui, l’Etat ne peut pas faire pareil, faute de base légale», a vulgarisé le grand argentier Roberto Schmidt (PDC) au moment de défendre la...

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