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Le Valais innove avec une nouvelle mesure d'insertion sociale qui cartonne

Lancée par l’OSEO Valais, une structure accueille des personnes à l’aide sociale sans ou avec peu de perspective d’emploi à Sion. Une étude de la HES-SO montre que plus de 85% des participants ont vu des effets positifs sur leur vie.

02 mars 2018, 14:00
Pour Pierre et Nicolas, la mesure de l'OSEO a changé leur vie.

Succès pour la nouvelle mesure d'insertion sociale lancée il y a deux ans par l'OSEO Valais, avec le soutien du Département des affaires sociales et de la Ville de Sion. Cette mesure, qui a pris la forme d'un projet-pilote, est destinée aux personnes qui sont à l'aide sociale et n'ont pas ou très peu de perspective d'emploi. Elle est illimitée et volontaire et permet aux personnes d'avoir une activité tous les jours, à 50%, dans un local de l'OSEO à Sion.

Les participants peuvent y développer leurs capacités artistiques, recréer un lien social, donc, au final, retrouver confiance en elles. «Franchement, venir ici a changé ma vie», confirme Pierre, un Valaisan de 52 ans qui suit la mesure depuis sa création. Il confie d'ailleurs avoir drastiquement diminué sa consommation d'antidépresseurs. «Je me sens mieux. Vraiment.» Idem pour son collègue Nicolas, 27 ans. «Cela me permet d'avoir un but quand je me lève le matin, de m'occuper l'esprit, de créer des contacts, et d'éviter de tomber dans mes vieux démons», confie-t-il.

«Une vraie réussite»

Selon une étude de la HES-SO Valais, qui suit le projet, plus de 85% des personnes concernées estiment la mesure très utile et efficace. Par ailleurs, 50% des participants ont entrepris des démarches pour résoudre des problèmes anciens et 30% ont évité des hospitalisations psychiatriques. «Chiffre encore plus important et révélateur: 100% des personnes ont vu leurs frais médicaux diminuer!» souligne Jean-Charles Rey, professeur associé à la HES-SO Valais. «Cette mesure est une vraie réussite», ajoute-t-il.

Satisfaction aussi pour Esther Waeber-Kalbermatten, cheffe du Département des affaires sociales. «Cette mesure fonctionne en tout cas sur le court terme; nous allons continuer à l'analyser sur le plus long terme. C'est notre devoir de faire quelque chose pour les personnes qui ne pourront plus rejoindre le marché du travail», souligne-t-elle.

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