Le Grand Conseil a accepté jeudi, par 74 voix contre 43, un postulat interpartis demandant de «supprimer les distributeurs automatiques de boissons sucrées, de chocolats et d'autres sucreries dans toutes nos écoles».
Ce texte a été déposé par quatre femmes élues de quatre partis différents: Nathalie Cretton (Les Verts), Françoise Métrailler (PDC), Madeline Heiniger (AdG) et Nicole Carrupt (PLR).
Nathalie Cretton a défendu cette interdiction en indiquant que «ce n’est pas à l’école de faire la promotion de ses aliments», nocifs à la santé des élèves.
Le texte a été combattu par les élus du Haut-Valais. Philipp Matthias Bregy (PDC du Haut) déclare que cette question est du ressort des directions d’école. Alors que Rolet Gruber (jaunes) estime qu’une telle interdiction serait une atteinte à l’autonomie communale. «Si un élève veut s’empiffrer de sucrerie, il le fera avec ou sans offre dans son école», a-t-il ajouté.
Le dossier passe maintenant en mains du Conseil d’Etat pour analyse.