La disparition de Pierre Keller émeut la Romandie. S’il était viscéralement attaché à son canton et à sa ville, le Vaudois laisse des souvenirs en Valais où des personnalités de l’art et du vin lui rendent hommage. Difficile de dissocier Pierre Keller de l’ECAL, l’Ecole cantonale d’art de Lausanne, qu’il a dirigée de 1995 à 2011. «On peut dire qu’il l’a créée. Avant lui, c’était Genève la référence», réagit Jean-Paul Felley. Celui qui a pris les rênes de l’éDHéA – Ecole de design et Haute école d’art du Valais (l’ancienne ECAV), début janvier se souvient d’un homme à l’énergie hors du commun, «qui voyait toujours très grand». Et qui a fait de l’ECAL l’une des références mondiales dans le domaine du design industriel. «C’est même devenu un label», s’enthousiasme l’ancien codirecteur du Centre culturel suisse à Paris.
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