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Le Valais champion de l’égalité salariale

28 communes valaisannes ont adopté la Charte pour l’égalité salariale dans le secteur public. C’est le meilleur score dans tout le pays au niveau des institutions.

14 juin 2021, 14:29
Quatorze communes dans la partie francophone du canton et quatorze dans le Haut ont paraphé cette charte pour l'égalité salariale.

Avec 28 communes signataires en plus du canton, le Valais est le champion de la signature de la Charte pour l’égalité qui vise un respect de la parité salariale dans le secteur public.

Egalité parfaite entre Bas et Haut

L’Etat du Valais n’est pas le seul à chercher l’équité salariale. «A ce jour, en plus du canton, 28 communes ont adopté ce texte, appuyant ainsi la mise en œuvre de l’égalité salariale dans leur champ d’influence, en tant qu’employeurs, lors d’appels d’offres publics ou en tant qu’organes attribuant des subventions.» Dans un communiqué diffusé ce lundi, le Valais annonce ainsi qu’il détient le record du nombre de communes signataires.

Lancée en septembre 2016 par le conseiller fédéral Alain Berset en partenariat avec les cantons et les communes, la Charte pour l’égalité salariale dans le secteur public a donc rencontré un vif succès en Valais. Avec pas moins de 28 communes signataires, soit 14 dans le Valais romand (Chalais, Collombey-Muraz, Conthey, Fully, Martigny, Martigny-Combe, Monthey, Riddes, Saint-Gingolph, Saint-Maurice, Savièse, Sierre, Sion et Vétroz) et autant outre-Raspille (Albinen, Binn, Eggerberg, Ergisch, Ernen, Ferden, Fiesch, Grengiols, Loèche, Mörel-Filet, Niedergesteln, Oberems, Ried-Brig et Unterbäch).

Sur des bases volontaires

Ce score place donc notre canton au sommet de la pyramide nationale, puisque, au niveau suisse, 116 communes et 16 cantons ont adopté la Charte pour l’égalité salariale, texte également adopté par les services de la Confédération. Ce texte a pour objectif de réaffirmer la détermination de rendre effectif le principe constitutionnel de salaire égal pour un travail de valeur égale.

Dans les faits, elle traduit la volonté des signataires de s’engager en faveur de l’égalité salariale, en tant qu’employeurs et comme adjudicateurs de marchés publics, notamment dans la fixation des rémunérations et l’évaluation des fonctions, mais aussi dans le recrutement, la formation et la formation professionnelle, ainsi que dans la réalisation d’une analyse régulière du respect de l’égalité salariale en recourant à un standard reconnu.

La charte reposant sur des bases volontaires, elle n’est donc pas juridiquement contraignante, tant dans son adhésion que dans sa mise en œuvre. «Les signataires sont libres quant aux mesures à adopter et aucun contrôle ni sanction relatifs à ce choix ne sont prévus», rappelle le canton, conscient du chemin à accomplir dans ce domaine.

Rappelons que selon les chiffres de l’Office fédéral de la statistique, en 2018, pour le secteur public (Confédération, cantons et communes), l’écart salarial entre femmes et hommes se montait en moyenne à 18,1% pour le secteur public. Dans le secteur privé, l’écart s’élevait à 19,6% en moyenne, avec de fortes variations d’un secteur économique à l’autre.

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