Les prémices de l’épilogue, sept ans après. Décembre 2020, le mariage pour tous est adopté sous la coupole. Mais sans point final. S’ensuivent, dans la foulée, trois référendums d’opposition portés par autant de comités. Le plus récent, formé il y a un mois, réunit une petite vingtaine de Romands. Politiciens et particuliers cherchent à fédérer l’opposition francophone dans une campagne qui peine à franchir la Sarine.
Parmi les 18 membres de ce collectif, onze sont Valaisans. On retrouve notamment des cadors de l’UDCVr, à commencer par Jean-Luc Addor, Cyrille Fauchère, Oskar Freysinger ou Grégory Logean.
Si, pour l’heure, le comité n’est pas en mesure de chiffrer le nombre de signatures, un de ses représentants assure «que les bulletins rentrent bien». Sur ces bulletins, précisément, l’argumentaire des référendaires gravite autour de cinq points et défend des positions plus virulentes qu’en Suisse alémanique (sans toutefois violer la norme pénale antihomophobie). Le mariage...