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Le suicide assisté en EMS divise toujours autant le Grand Conseil valaisan

Le départ est incertain pour la loi sur l’accompagnement en fin de vie. Près de 40% du Parlement ont refusé d’entrer en matière sur le projet, lundi à Martigny. Les PDC francophones feront pencher la balance d’un côté ou d’un autre jeudi.

08 févr. 2021, 17:00
Un home valaisan sur deux est réfractaire à la présence d'EXIT en ses murs.

Le suicide assisté en EMS promet des débats animés jeudi au Grand Conseil. La question est si sensible que le Parlement l’avait retirée de la loi sur la santé en mars 2020. Pour ne pas risquer de couler toute la réforme, il avait chargé le Conseil d’Etat de lui présenter rapidement une loi qui lierait spécifiquement cette pratique controversée et les soins palliatifs. C’est chose faite. Reste que la loi sur l’accompagnement en fin de vie, censée ancrer et encadrer le droit au suicide assisté dans les homes, n’est pas assurée d’être acceptée.

Lundi, le PDC haut-valaisan et l’UDC ont dit tout le mal qu’ils pensaient du projet, allant jusqu’à refuser son entrée matière. L’UDC Bruno Perroud a fustigé «un texte élaboré à la va-vite et sans une large consultation». L’Association des institutions en faveur des personnes en difficulté, qui réunit notamment des structures pour handicapés, a par exemple déploré...

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