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Le stress des enseignants, entre mythe et réalité

20% des jeunes enseignants quittent le métier après cinq ans, en raison notamment de burn-out. En Valais, ce mal n’envahit pas les centres scolaires, affirme l’Etat.

24 févr. 2016, 00:00
20% des jeunes enseignants quittent le métier après cinq ans de pratique. Notamment en raison du burn-out.

Les enseignants sont-ils de plus en plus stressés ou pas? Selon l’Office fédéral de la statistique, 20% des enseignants quittent le métier après cinq ans de pratique. La Haute école pédagogique du Nord-Ouest à Bâle a ainsi décidé d’instaurer, dès 2017, une journée d’observation des futurs enseignants par des personnes extérieures pour tester leur résistance au stress.

Pour Patrice Clivaz, directeur de la HEP Valais, il n’y a pas de quoi prendre de telles mesures; le chiffre de 20% étant loin d’être alarmant. «En Valais, nous ne sentons pas une augmentation du stress des étudiants. Il y a du stress dans le métier, mais comme dans les autres professions», relativise-t-il. Il ajoute qu’à la HEP, les futurs enseignants sont préparés à ce qui les attend. «Notre mission est de construire des personnes équilibrées qui seront capables de résister à la pression.»

Vingt à trente enseignants absents à long terme

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