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Berne tape sur les doigts des patrons et syndicats valaisans qui traquent le travail au noir

A Berne, le Secrétariat d’Etat à l’économie parle de «base légale insuffisante» pour l'application mobile censée dénoncer les abus sur les chantiers de construction. Le Valais n'utilisera pas pour l'instant les données recueillies auprès de dénonciateurs.

19 avr. 2018, 18:09
Lancée en mars dernier par les patron et les syndicats valaisans, l'application permet de dénoncer des infractions sur les chantiers de la construction.

Le Secrétariat d’Etat à l’économie (SECO) remet en question la légitimité de l’application mobile lancée en Valais pour lutter contre le travail au noir. Depuis Berne, Peter Gasser, chef de la libre circulation des personnes et des relations du travail, indique dans un courrier au Service cantonal de la protection des travailleurs, que le Nouvelliste s'est procuré, qu’il ne voit «aucune base légale suffisante pour justifier cette manière de collecter et de traiter des données» dans la loi sur les travailleurs détachés et celle sur le travail au noir.

«Traitement des données pas licite»

Et le SECO d’insister: «Nous remettons en question la légitimité de cette pratique sur la base de la loi sur la protection des données.» Il dit partir de l’idée «que le traitement des données n’est en principe pas licite». Mieux: il recommande à l’Etat du Valais «de ne pas exploiter les données venant de l’application pour...

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