Même s'il y avait 850 convives au banquet hier soir, la journée organisée en l'honneur de l'accession de Jean-René Germanier à la présidence du Conseil national a gardé un côté bon enfant et convivial, simple et presque familial.
Bon enfant, comme le lapsus de René Imoberdorf, le président de Viège, qui a félicité «Jean-René Fournier» au lieu de Jean-René Germanier. Convivial comme cette image du conseiller d'Etat Maurice Tornay abritant sa collègue Esther Waeber-Kalbermatten sous son parapluie sur la place de la Planta enneigée. Familial comme le discours de Jean-René Germanier prononcé de manière improvisée dans sa commune de Vétroz. Simple, comme le carré de vigne offert par le Conseil communal de Vétroz à son plus digne représentant.
A Sion, le premier citoyen du pays a dit aux enfants venus l'acclamer que la fête était avant tout celle de la démocratie suisse. Une démocratie unique au monde, puisqu'elle donne à...