La réélection du procureur général Nicolas Dubuis en mai prochain s’annonce mouvementée. Vendredi, la plupart des groupes ont émis des critiques à l’encontre du magistrat. Et ce malgré les conclusions plutôt rassurantes de la Commission de justice. Chargée de se pencher sur ce qu’une résolution PLR qualifiait en 2018 de «graves dysfonctionnements au sein du Ministère public», la COJU l’affirme: «Un grave dysfonctionnement n’existe pas.»
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Le procureur général et son adjointe devraient en revanche s’impliquer davantage «dans les dossiers médiatiques ou sensibles», ce que tous les groupes politiques ont repris à leur compte, en s’étonnant que le boss du Ministère public ait signé de sa main et dans un temps record la banale ordonnance pénale condamnant le restaurateur de Chamoson qui a servi des clients en violation répétée de la législation Covid.