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Le plagiat c’est pour les pauvres. La chronique de Malika Pellicioli

21 juin 2019, 10:00
Malika Pellicioli, réalisatrice, productrice.

En arrivant en Valais pour les avant-premières de Tambour Battant, je suis tombée sur une immense affiche avec un beau mouton au milieu des vignes, un Schwarze Naze. Sa posture face à l’objectif m’a immédiatement fait penser aux photos des supports de com de Sandrine Caloz. Le grand-père de la jeune vigneronne de Miège avait déjà choisi un mouton comme emblème de la cave familiale. En y regardant de plus près, je me suis aperçue qu’il s’agissait d’une publicité pour un autre vin, pour un autre vigneron. Inspiration, plagiat ou pastiche? Où est la frontière?

Dans le cinéma, on parle surtout «d’inspirations». Parfois, certains cinéastes reproduisent des plans à l’identique, et à d’autres moments, le cadre ressemble à celui d’un film vu des années auparavant. Alors, plagiat conscient ou inconscient? Nous sommes envahis d’images à longueur de journée, il est donc logique que nous soyons «inspirés» sans qu’on s’en rende...

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