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Le pire est peut-être à venir pour les routes valaisannes

Avec des terrains gorgés d’eau et le dégel à venir, c’est dans les talus aval plus que dans les pentes en amont que pourrait résider le plus grand danger.

14 mars 2018, 05:30
Ces derniers jours, des laves torrentielles sont encore survenues, comme ici sur la route du val d’Hérens. Mais avec des sols gorgés d’eau, le plus inquiétant demeure le risque d’affaissement de routes lors du dégel.

Un des blocs pesait près de 3000 tonnes. L’éboulement qui a paralysé dimanche et lundi la ligne ferroviaire entre Sankt-Niklaus et Täsch, dans le Haut-Valais, a de quoi impressionner. Ce d’autant que coulées de boue et autres chutes de pierres ont pu, ces derniers jours, entraver certaines routes voire causer de légers dégâts à des véhicules dans certaines vallées latérales. Mais le pire pourrait bien être devant. Ou plutôt dessous.

>> A lire aussi: Eboulement d'envergure et ligne de train coupée à Sankt-Niklaus

Certes, les mouvements de terrain ne sont pas rares à cette période. Il n’en reste pas moins que l’hiver a été marqué par des épisodes météorologiques radicaux.

Janvier fut très pluvieux, et jalonné de quelques incidents marquants – on pense au glissement de terrain de Savièse, au débordement du torrent de Gleux à Champéry et, bien évidemment, aux 5 000 mètres cubes de roche descendus sur la...

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