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Le patron du groupe Swiss Medical Network estime que l'Etat doit lâcher la gestion des hôpitaux

"La santé est un marché comme les autres", dit Antoine Hubert. Pour le grand patron valaisan du groupe Swiss Medical Network qui gère des cliniques privées et des hôtels de luxe, il s'agit donc de lui appliquer les mêmes règles libérales qu'aux autres pans de l'économie. Pour qu'il fonctionne mieux, à moindre coût et dans l'intérêt des patients. Interview.

28 nov. 2016, 10:39
/ Màj. le 29 nov. 2016 à 06:30
Antoine Hubert, patron de Swiss Medical Network, prend la pose dans une des luxueuses suites de la Clinique de Valère à Sion, propriété du groupe.

Antoine Hubert croit aux idées libérales. Et il les applique. Il prône l'efficience économique même dans le domaine si particulier de la santé qui est, selon lui, "un marché comme les autres". Le Valaisan, désormais à la tête du deuxième plus grand groupe de cliniques privées du pays, dispense, dans une interview accordée au Nouvelliste, ses remèdes pour soigner le système de santé suisse qui toussote aujourd'hui. "L'Etat doit lâcher la gestion des hôpitaux, comme il l'a fait auparavant pour les banques cantonales", estime le self-made man.

Dur avec son canton

Exilé pour mieux rebondir après une faillite en 1996, le Valaisan a construit son empire partout en Suisse. En Valais, son groupe Swiss Medical Network est le propriétaire de la Clinique de Valère. Clinique en passe de négocier un partenariat public-privé avec l'Hôpital du Valais, dans le domaine de la cardiologie. L'habitant de Crans Montana revient sur cette opportunité et tance, au passage, le manque de vision des acteurs valaisans du tourisme.

Découvrez l'intégralité de cet entretien dans nos éditions papier et numériques du 29 novembre.

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