Il y a eu d’abord l’annonce de plusieurs changements et départs de procureurs. Puis début février l’arrêt maladie – désormais prolongé jusqu’à mi-avril – du patron du Ministère public (MP), dont on ne sait pas s’il reviendra un jour.
Ajoutez-y les récentes remontrances du Tribunal cantonal qui a d’abord dénoncé «l’inaction caractérisée» du procureur général dans une affaire ouverte en 2011, puis a vertement corrigé le Ministère pour avoir classé le dossier d’une patiente décédée à l’hôpital en 2013.
Enfin, plantez ces événements dans un décor fait de reproches récurrents d’une trop lente avancée de certains dossiers judiciaires, mais aussi d’appels à l’aide d’un Ministère public en manque de personnel.
Vous obtenez alors une situation assez critique pour inquiéter à la fois l’Ordre valaisan des avocats et la commission de justice (COJU) du Grand Conseil.
Comment en est-on arrivé là? Et quelles sont les solutions pour améliorer l’efficacité du MP?...