Il y a urgence. Dans un peu plus de deux mois, les raisins seront mûrs mais ces producteurs cherchent encore où les livrer, au moins en partie. Ils multiplient les coups de fil pour trouver des débouchés. Chacun fait jouer son réseau. «J’ai des idées noires», nous confie un vigneron qui souhaite rester anonyme. «On risque de faire faillite et ce n’est même pas de notre faute.» A l’origine de sa détresse, une lettre envoyée par la Cave Renaissance à tous ses fournisseurs, où il livrait la grande majorité de sa récolte.
Seulement six cépages… peut-être acceptés
Le courrier, daté du 9 juin, indique à la fois que le solde du paiement de la vendange 2019 n’est pas possible et que la cave ne sait pas combien de kilos pourront être encavés en...